Alors que selon l’INSEE, la part des immigrés et descendants d’immigrés représentent 30% de la population en France, dont 13% issus de l’immigration extra-européenne*, il est légitime de se poser la question de l’ascension social de ces populations venues chercher un avenir meilleur dans notre pays.

Est-ce normal que cette diversité ne soit incarnée, quand elle l’est, que dans les strates les plus basses des organisations, donnant raison à ceux qui pensent que l’ascenseur social est bel et bien en panne ?

Et comment expliquer ce plafond de verre qui bloquerait les talents dans leur évolution alors que des études démontrent que la diversité des profils participe à la performance des entreprises ? N’est-on pas face à un gâchis de compétences au plus haut niveau ?

Les enjeux sont donc grands à progresser sur ce sujet : d’abord pour prouver que le modèle républicain français peut produire des élites « made in France » et issus de la diversité de son terroir. 

Ensuite pour crédibiliser les politiques diversité des entreprises en matière d’inclusion et les aligner avec la réalité de leurs instances dirigeantes. 

Enfin, pour donner à cette France diverse, des exemples de réussite qui leur ressemblent et qui leurs permettent de se sentir égaux en droit et en place.